Le Cheikh Actuel De La Tariqa Cheikhiyya
Au
nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, prie
pour et salue notre prophète Sidna Mohammad, ainsi que sa famille et ses
compagnons.
Aperçu
de la biographie du Cheikh Hamza
Cheikh
Hamza -maître spirituel
successeur de la chaîne initiatique-
est le connaisseur -par
la grâce- d’Allah, le
plus haut ; propre, bon, conciliateur, pieux, aumônier, marabout,
vertueux, adorateur, il est le Cheikh des pauvres et incarne
un refuge pour les faibles.
Notre
Cheikh
Sidi El Haj Hamza
est né en l’année grégorienne 1927,
près de Gheina, l’un des Maâbides «
hauts lieux de culte d’Allah» de
Sidi Cheikh Abdelkader Ben Mohamed, qu’Allah soit satisfait de lui !
Il est le fils du Cheikh Abdelhakem, lui-même fils du Cheikh Sidi El
Haj Tayeb qui était le fils du Kotbe -pôle-
des saints, l’Imame -personnage
exemplaire-
des combattants, « le
combattant en chef », Sidi
Cheikh Mohamed BOUAMAMA Al-Bouchikhi.
Ô
Allah ! Agrée–les, et incorpore-nous au sein de leur brigade.
Le
Cheikh Sidi Hamza a reçu des Doctes et Mokaddem –introducteurs,
mandataires-,
représentant la Tariqa -confrérie- :
-
l’enseignement du Saint
Coran -généreux-,
selon les préceptes du maître Warch,
qu’Allah lui accorde sa bénédiction,
-
les
cours du dogme « El Achaari »,
du fikh -théologie-
Malikite
-
et d’autres sciences qui
engagent le Royaume Marocain Chérifien.
Il
a également appris le français, dispensé par des professeurs compétents, et
il a obtenu des diplômes supérieurs lui ayant permis d’être –élu-
aux fonctions administratives importantes de député parlementaire de la zone
orientale et de président de commune rurale.
Quant
aux pratiques du soufisme et de la confrérie, c’est son père, le vertueux
saint, Sidi Cheikh Abdelhakem qui lui a directement transmis tout ce que,
en affinité avec son âme, il a préféré acquérir. La récompense et une
permission inconditionnelle lui ont été accordées par son père.
Il
a vécu dans un milieu très modeste, aimant le savoir, les théologiens et les
nobles ; il a un grand estime pour les proches,
les Ahl Allah -hautes
dignités -pieux-, de
diverses tendances ; il adore les
siens, les pauvres -indigents-,
les faibles et les Majaadib -Fakirs-,
et recommande leur hospitalité et leur amour. D’un grand cœur et d’un
abord agréable, il est bienveillant
avec ses parents et ses oncles ; il déteste le monde-
matérialiste- qu’il
rejette derrière lui. Il
suit l’exemple d’Al Mostapha –le
prophète- Que le salut
et la prière d’Allah soient sur lui,
-en ce sens- qu’il
jeune durant sa journée et prie toute la nuit.
Son
père a dénoté en lui l’intérêt et la Baraka -
pouvoir spirituel
communiqué- ainsi que la
grande discrétion et le fait d être digne de confiance. Une fois le
choix du Rab –seigneur-
de l’Univers opéré, comme c’est connu à la Tariqa Cheikhiya, il
lui a signifié verbalement et par écrit testamentaire qu’il deviendra son
successeur, après lui.
Son
père Cheikh Sidi Abdelhakem décéda en 1966,
l’an grégorienne, qu’Allah l’ait en sa miséricorde ! Qu’il nous fasse
profiter -de ses
bienfaits- ! Ainsi
soit-il !
Cheikh
Haj Hamza a assumé
la Machiyakha et s’est mis au service de la Tariqa Cheikhiya,
faisant en sorte que la confrérie renaisse dans différentes zones ; pour
cela, il a fait de nombreux périples, en compagnie de quelques-uns des ses fils
et des Fouqara –disciples-
Il s’est déplacé à travers le royaume, tant à l’oriental qu’au centre,
à l’ouste, au sud et au nord. Devenue prospère, la Tariqa s’est développée,
à cause de sa simplicité, et vu que le cérémonial, susceptible d’être
critiqué ou –de
donner lieu- aux
reproches, en est écarté.
Il
a également entrepris des voyages hors du pays, telle la tournée Moubarika
–bénie-
qu’il a faite en France dont les fruits ont été très importants. Les
disciples, parmi lesquels il a nommé un Mokaddem pour agir à sa place,
s’étaient adressés à lui avec attention à son égard. Sur instructions du Cheikh,
ce Mokaddem, accompagné de l’un des Fouqara, a visité
l’Espagne. Les frères les ont accueillis avec toute l’amabilité et la
bienvenue. Les Salat –prières- se sont étendues et la Tariqa s’en est trouvée élargie, grâce
à Allah. Ainsi un Mokaddem a été désigné là-bas par ordre du Cheikh ;
il joue actuellement son rôle avec tout le sérieux et le dévouement.
Le
Cheikh a aussi visité l’Algérie sœur où se trouve la Zaouïa mère,
à –la municipalité
d’- Abiod. Il a
renouvelé –rajeuni-
les Mokaddem. Partout où il est passé et a séjourné, il a fait connaître
la Tariqa et ses grâces –bienfaits-.
Le nombre des Fouqara s’est
multiplié là-bas, ainsi que la prestation de la Tariqa Cheikhiya. Puis,
il a, à nouveau, créé à la Zaouïa Bouamamia Cheikhiya : ‘’
l’apprentissage par cœur du livre d’Allal, le bien-aimé, l’enseignement
des sciences islamiques, en remettant –réveillant-
la veillée –marquant
l’anniversaire- de la
naissance du noble prophète…’’
En
vue de réunir Ouled Sid Cheikh, mettant fin à leur dispersion, et ayant
une vison perspective, il a suggéré l’idée d’organiser à la Zaouï :
le Maoussim de Sidi Cheikh, une
grande opportunité. Ce qui a été
une première de Sidi Cheikh, s’était déroulée les 20 et 21-08-2005 à la Zaouïa.
Des milliers de disciples, adeptes, partisans et des étrangers y ont été présents ;
grâce à Allah et à la Baraqa du Cheikh, le Maoussim a été
une réussite ; exempte de toute mixité, il s’est passé dans une
ambiance divine et sunnite : il y a eu des invocations d’Allah, le plus
haut, des thèmes et préceptes
ainsi que la gratuité de la nourriture…..